Celui de déterminer les risques géotechniques et de venir en complément de l’étude de sol G1 effectué en amont et ainsi d’obtenir une analyse globale des sols.
Quelles sont les différentes phases de l’étude G2 ?
L’étude G2 plus communément appelée étude géotechnique de conception suit l’étude de sol G1 L’étude G1 est en quelque sorte une étude préalable dont les conclusions servent de base au projet. Elle fournit une ébauche des modèles géologiques et met en exergue les principaux risques du projet. L’étude G2 quant à elle s’appuie sur les conclusions obtenues par l’étude G1 pour pousser une analyse plus détaillée et suffisante.
Elle se décompose en deux phases :
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Une phase avant-projet connu sous le nom de G2 AVP
Une étude au préalable du site
- une prise en charge et réalisation d’investigation par le bureau d’études ( essais, analyses en laboratoire, forages, sondages )
- un suivi des investigations, de leur dépouillement et de leur interprétation
- une rédaction d’un rapport d’étude fourni par l’ingénieur géotechnicien comportant les différentes hypothèses géotechniques, les principes de constructions à envisager.
L’avant projet permet de définir et de mettre en comparaison les différentes propositions envisageables pour que le projet prenne forme. Et permet par conséquent :
- d’égayer les conclusions fournies par l’étude G1 sur le modèle géotechnique.
- de jauger plus précisément les risques en fonction du l’ouvrage attendu
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Une phase de projet appelé G2 PRO
Etude de sol G2 PRO au sens de la norme NF P 94-500 de novembre 2013 cette mission fait obligatoirement suite à l’étude de sol G2 AVP et comprend :
- une synthèse globale du site
- Une précision sur les différentes méthodes d’exécution employés pour les ouvrages géotechniques et les valeurs qui y sont associés
- une note de calcul de dimensionnement pour les ouvrages géotechniques
Est ce obligatoire d’effectuer une étude sol G2 ?
L’étude de sol G2 est progressivement devenue obligatoire tant pour les particuliers que pour les constructions de marchés privés ou publics. Cette obligation s’inscrit dans le cadre de la loi Elan. Elle est applicable dans le cadre de la construction de maison individuelle (CMI) depuis le 1er octobre 2020 pour tous les terrains situés dans des zones à risques et depuis le 1 er octobre 2019 pour le privé.
Cette obligation s’explique dans la volonté de minimiser les dépenses importantes engendrés par les pathologies de la construction avec un risque de lézardes, de tassement différentiel.
